Les Soldats du 18e siècle

Les Soldats du 18e siècle

Le Sabre

En 1774, il y avait trois principaux modèles de sabres dans l'armée royale sarde :
- le sabre de Sergent ;
- le sabre de Grenadier ;
- le sabre de Sergent du Régiment Gardes.


Le premier modèle, également attribué aux Sergents Majors, aux Caporaux-chefs et Caporaux, possédait une garde de laiton à deux branches ornées d'un liseré, une poignée en bois revêtue de cuir lié par un fil de laiton entrecroisé, une lame cannelée enrichie de la devise Vive le Roi de Sardaigne gravée au recto, et un aigle couronné au verso.


Le deuxième modèle, en dotation pour tous les chasseurs, fifres, tambours et fusiliers du seul Régiment Gardes ainsi qu'aux volontaires des unités provinciales, différait du premier seulement par une lame plus large.


Le troisième modèle, destiné aux Sergents du seul Régiment Gardes possédait un pommeau en forme de tête d'aigle et la poignée recouverte de fil argenté.
La dragonne, constituée d'un double lacet de cuir, était nouée à la garde du sabre.
Elle était de laine turquoise pour les grenadiers, les chasseurs, les musiciens et les compagnie de la Légion des campements.
Le sabre piémontais était une impressionnante arme blanche d'Infanterie : constituée d'une courbe extrêmement aiguisée à un seul fil d'une longueur de 62 cm, sa poignée de laiton protégeait largement la main du fantassin.
Le sabre adopté par l'armée sarde pour les compagnies de chasseurs était une arme excellente pour le combat au corps à corps. Toutefois, elle se révéla trop lourde et encombrante pendant les marches effectuées sur les difficiles fronts montagneux de la guerre des Alpes. Une autre gêne provenait de la forme de la ceinture qui, serrée à la taille, supportait également le porte sabre et la baïonnette : cet élément de buffleterie alourdissait la charge sur les côtés, la rendant plutôt incommode dans les mouvements.


Pendant les deux dernières années de la guerre, il n'était pas rare de rencontrer des soldats sardes, surtout ceux qui appartenaient à l'Artillerie, aux "corps spéciaux", aux unités provinciales et à la Milice, qui avaient abandonné la vieille ceinture porte sabre pour adopter le modèle français plus commode, avec une bandoulière de cuir en travers du corps.

 

Référence : http://napoleonistyka.atspace.com/

 



16/11/2011

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