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Le 8 mai 1784, 6 bataillons de chasseurs à pied (dont le premier corps remontait à 1744), étaient organisés pour être joints aux 6 régiments de chasseurs à cheval existants.
Le 17 mars 1788, une ordonnance sépara ces bataillons des régiments et en porta leur nombre à 12, qui reçurent les numéros et noms suivants :
1er bataillon, chasseurs royaux du Dauphiné
2e bataillon, chasseurs royaux de Provence
3e bataillon, chasseurs royaux Corses
4e bataillon, chasseurs Corses
5e bataillon, chasseurs Cantabres
6e bataillon, chasseurs Bretons
7e bataillon, chasseurs d'Auvergne
8e bataillon, chasseurs des Vosges
9e bataillon, chasseurs des Cévennes
10e bataillon, chasseurs du Gévaudan
11e bataillon, chasseurs des Ardennes
12e bataillon, chasseurs du Roussillon
Par le réglement du 1er avril 1791, les bataillons de chasseurs (maintenus en qualité de bataillons d'infanterie légère) quittèrent les noms sous lesquels ils étaient désignés pour ne conserver que leurs n°...
Le bouton présenté ici (malheureusement cassé) en étain est datable de 1784 à 1792 et correspond au 3e bataillon d'Infanterie Légère ex Chasseurs Royaux Corses.
(Source : Le Bouton d'uniforme Français, L. FALLOU)
Il arrive trés souvent de trouver ces petites balles en plomb sans pour autant arriver à les rattacher avec certitude à une arme...
Certaines peuvent correspondre aux sous-munitions autrichiennes : http://wattignies1793.blog4ever.com/blog/photos-cat-80745-1948324168-les_sous_munitions_autrichiennes_.html
Pour les plus grosses et notamment celles de 20 grammes, on peut penser qu'il s'agit plus de balles de pistolets...
Ainsi les pistolets piémontais utilisaient presque tous un calibre de 16 mm qui pourrait tout à fait correspondre pour un projectile de 15 mm de diamètre...
A noter également que nombre de pistolets français avaient un calibre de 17,1 mm ainsi que les mousquetons de cavalerie...
La carabine d'infanterie française mod. 1793 quant à elle était d'un calibre de 13,5 mm...
Pour finir il n'est pas exclu de penser que certaines de ces balles correspondent simplement à des plombs de chasse beaucoup plus modernes, type chevrotine !
Voici un biscaïen complètement écrasé...
Qu'a t-il percuté pour que le métal ainsi chauffé au rouge par l'impact, s'applatisse au lieu de se briser ? Impossible à savoir ! Il est néanmoins clair qu'il s'agit bien d'un projectile et non d'un vulgaire morceau de métal... L'écrasement est le même que l'on retrouve souvent sur des balles de mousquet...
Poids = 280 g
diamètre de la partie non écrasée = ~ 40 mm
N'hésitez pas à laisser vos commentaires sur cette pièce
Les boutons n°64 sont datables de 1776 à 1790 et correspondent au Corps Royal d'Artillerie...
Antérieurement au 1er janvier 1791, le corps royal d'artillerie avait rang dans l'infanterie dont il occupa et porta successivement les N° 47 avant 1775, 53 de 1775 à 1776, 64 de 1776 à 1790, 63 de 1790 à 1791.
Les 3 autres boutons correspondent aux boutons de cannoniers à pied et à cheval, en l'occurrence le 4e Régiment d'Artillerie de Grenoble...
Lorsque le 1er janvier 1791 les 7 régiments d'artillerie furent numérotés 1 à 7, ils portèrent respectivement ces numéros sur leurs boutons.
(Source : Le Bouton d'uniforme Français, L. FALLOU)
Platine pour le fusil modèle 1777
1 : Corps de platine
2 : Chien
3 : Vis de serrage des mâchoires
4 : Mâchoire supérieure
5 : Bassinet
6 : Batterie
7 : Ressort de batterie
8 : Grand ressort
Afin de les seconder dans la préparation, l'exécution et l'expédition de leurs ordres, les maréchaux et les généraux s'adjoignirent un nombre limité d'officiers supérieurs et subalternes dont l'ensemble constitua l'état-major de l'armée.
En 1790 les officers d'état-major (sauf les aides de camp qui conservèrent ce titre), prirent les dénominations "d'adjudants généraux" et "adjoints à l'état-major"
Les boutons d'état-major des armées sont des boutons dorés...
(Source : Le Bouton d'uniforme Français, L. FALLOU)
Couvercle de pipe en bronze ainsi que différents fragments de pipes en terre utilisées largement par les soldats...
Voici trois projectiles présentant tous des marques caractéristiques d'un passage dans un canon rayé
Poids : 14,5 grammes ; diamètre : 14 mm
Ils ont trés probablement été tirés par le mousquet de chasseur autrichien mod. 1769 (jägerstutzen mod. 1769) dont le calibre est de 14,8 mm. Le jägerstutzen mod. 1769 possèdant un canon rayé est l'arme autrichienne type des chasseurs...
Pour l'époque les fusils à canon rayé étaient des armes révolutionnaires permettant une précision et une portée de tir supérieures aux armes françaises, piémontaises ou anglaises qui elles possédaient un canon lisse.
Bouton de marine gros module ancien régime
(Source : Le Bouton d'uniforme Français, L. FALLOU)
Superbe bouton doré d'officier de marine ancien régime
(Source : Le Bouton d'uniforme Français, L. FALLOU)
Par ordonnance du 13 décembre 1778, les miliciens garde-côtes (alors composés seulement de dragons), furent réorganisés en "compagnies de canonniers" sous la dénomination de canonniers gardes-côtes, dont les "boutons de métal jaune, étaient timbrés d'une ancre, d'un canon et d'un fusil"
(Source : Le Bouton d'uniforme Français, L. FALLOU)
Fragments de sabre à garde tournante d'officier de Volontaires Nationaux
Ce type de sabre a été fait sous la Révolution pour un officier de volontaires nationaux.
La Révolution a vu la formation de nombreuses unités de volontaires destinées à renforcer l’armée de métier issue de l’Ancien Régime.
Les officiers de ces nouvelles unités devaient acheter eux-mêmes leurs armes de service et la liberté était grande dans ce domaine, ce qui a donné une grande variété de modèles.
Cette photo de famille présente plus de 220 boucles différentes !
Ensemble complet de pontet du fusil modèle 1777
1 : Sous garde
2 : Pontet
3 : Détente
4 : Grenadière