Objets de la vie quotidienne : le soldat au bivouac
Petits ciseaux ayant appartenus à des soldats français. Le soldat en campagne possédait une petite trousse de couture et devait être capable de rapiècer son uniforme, recoudre ses boutons etc...
Superbe série de dés à coudre...
Avec les ciseaux, ils composaient le matériel qui permettait aux soldats de repriser leur uniforme ou recoudre les boutons...
Voici divers élèments de coffres et coffrets...
Les coffres devaient être utilisés d'une manière courante par l'armée en campagne. Ils servaient au rangement d'armes ou de pièces de rechange d'armes, de munitions, de nourritures, de matériels d'écriture, etc... mais aussi il servaient au soldat lui même comme "cantine" militaire. Il est fréquent d'en trouver les parties métalliques qui ne se désagrègent pas (charnières, serrures, moraillon ou clous) ou les clés...
Voici une pièce exceptionnelle : il s'agit d'un "bidon d'homme de troupe" français...
Le bidon d'homme de troupe, ou petit bidon était une sorte de bidon de compagnie d'ont l'emploi était personnel. Il était en fer-blanc. Il faisait partie des fournitures de campagne. Suivant l'ordonnance du 28 avril 1778, il était en forme de flacon applati et convexe d'un côté ; il était suspendu à une courroie large d'un pouce. La " masse de campement " devait pourvoir à la fourniture des bidons. Il a été remplacé par des bouteilles clissées...
Ce bidon présente également un impact de balle de mousquet !!!
(merci au site waterloo-reconstitution.com pour les informations)
Voici un dessin représentant un soldat de la Révolution portant le même type de bidon...
Superbe série de couverts utilisés par les soldats des deux camps...
Ils sont malheureusement la plupart de temps cassés...
Les couverts sont en étain, bronze ou fer...
Détail d'un fragment de couvert...
On voit qu'un chiffre 89 y a été poinçonné par le soldat...
Que représente t-il ? Trés certainement l'année où débuta la Révolution Française !
Merci à Philippe http://wattignies1793.blog4ever.com pour son aide !
Exemple de trousse de barbier exposée au musée du Dernier quartier général de Napoléon à Waterloo...
On peut constater que les instruments ressemblent de beaucoup à des couteaux pliants.
Les séries de lames présentées plus loin peuvent ainsi correspondre à des lames de rasoirs...
Difficile de définir avec certitude si il s'agit de lames de rasoirs ou de couteaux pliants !
Difficile de définir avec certitude si il s'agit de lames de rasoirs ou de couteaux pliants !
Difficile de définir avec certitude si il s'agit de lames de rasoirs ou de couteaux pliants !
Voici un gros résidu de plomb fondu...
On constate des dizaines de fragments de charbon et de bois brûlé amalgamés au plomb ainsi qu'une balle de fusil en partie fondue...
On peut imaginer que les soldats de l'époque utilisaient la poudre contenue dans les cartouches de fusil pour allumer et entretenir un petit feu de bivouac lorsque le bois sec faisait défaut ou lorsque le temps trop humide n'était pas favorable...
Même si généralement seule la poudre était utilisée, d'autres fois la cartouche complète (poudre et balle dans une enveloppe en papier) devait être jetée dans le feu...
Ainsi ces résidus de balles en plomb fondues sont les seuls vestiges de ces feux de bivouacs qui trés certainement ont adouci plus d'une soirée pour ces soldats soumis à de rudes conditions de vie !
A noter que ce résidu pèse 616 grammes.
Une balle de fusil pesant en moyenne 26 grammes, ce bout serait constitué d'environ 23 balles fondues !